« Je vis encore, je pense encore : je dois vivre encore, car je dois encore penser. Sum, ergo cogito : cogito, ergo sum. Aujourd’hui, chacun s’autorise à exprimer son vœu et sa pensée la plus chère : eh bien, je veux dire, moi aussi, […] quelle pensée m’est venue à l’esprit cette année… » (F Nietzsche, Le gai savoir)
Bien entendu, tout le monde n’est pas Nietzsche… D’ailleurs, quelle singularité s’imagine-t-on avoir pour oser rajouter au flux déjà conséquent ?
Ce blog n’est pas destiné à raconter une histoire personnelle ou une écriture de soi comme on dit maintenant. Mais il est plutôt construit de la façon dont Foucault envisageait l’écriture personnelle, qui « dès lors qu’elle s’ouvre à l’altérité, devient une pratique de liberté. »
POURQUOI ALORS SUR LE DÉNI ?
Parce que le déni c’est, on s’en rend vite compte pour peu qu’on travaille sur soi, une résistance assez puissante et assez partagée… C’est une des clés du changement que de réussir à le lever.
Pour soi mais pourquoi pas aussi pour les autres. Le monde exterieur est traversé des mêmes tensions que le monde intérieur. Les multiples dénis nous fragilisent tous et fragilisent notre société.
Écrire sur le déni, c’est convenir de ses propres points aveugles, bien sûr. C’est essayer aussi de faire bouger ceux qui persistent, naissent, renaissent dans notre société. C’est pourquoi ce blog, bien qu’abordant des dénis du « monde exterieur », se propose de les relier aux dénis intimes. C’est peut être, je l’espère, ce qui en fera la richesse.
Comment vais je faire fonctionner ce blog ?
Très simplement comme tous les blogs, par de (courts si possibles) billets sur des sujets d’actualité saisis au passage d’une lecture, d’un film, d’une discussion, ou d’une scène vécue. Nous verrons bien. J’espère vous avoir avec moi le plus longtemps possible et que ces écrits trouveront un écho ou une prolongation dans vos commentaires. Merci.