Chernobyl c’est une affaire de déni. Le déni propre aux dictatures. On soumet le bon sens ouvrier à la hiérarchie invisible, on cache, on pratique la fuite en avant. 

La levée du déni est brutal. Cette mini-série HBO l’illustre. Une facture est payée car le réel est là, inexorable. Il n’a que faire du déni des hommes. Il se manifeste ici par des lois physiques que certains ont voulu ignorer. Chernobyl et tous les héros morts en son nom étaient peut être le prix à payer pour que la dictature communiste s’affaisse. La confiance ne peut se bâtir que sur la transparence et non sur le déni. Lubrizol à Rouen et les réactions de défiance que cet incendie engendre en constituent la désespérante réplique.

Ecoutez jusqu’au bout les termes choisis par ceux qui racontent l’histoire de Chernobyl. Les dernières phrases, que je ne peux recopier dans ce blog pour ne pas spoiler le lecteur, y auraient pourtant toute leur place !